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PARIS 1968 – 1972 :

Galerie de Beaune de 1971, 45x28x17, 1967


Critiques de la presse parisienne concernant
l’exposition de 1971
VENCE 1972 – 1980 :





Athènes, Grèce 1981 – 2011 :
Exposition personnelle Galerie « Nées Morphès », mars 1983





LES SCULPTURES DE B. PIERRAT (traduction française d’extraits de l’article de la revue d’art « Zygos« , numéro 56, novembre-décembre 1982, pp.53-55)
[…] Toutes les oeuvres que signent Barbara Pierrat, depuis sa première exposition à Paris en 1971, à la Galerie de Beaune, conservent cette fluidité mélodique de la technique conjuguée à un instinct sûr, loin de tout calcul, des formes archaïques, dont cette autodidacte tire pleinement parti sans se soucier des écoles et des modes. Sa première période va être marquée par des personnages troublants et souvent facétieux, des statuettes énigmatiques dont les titres renvoient à de vagues symboles historiques : « Janus », « Scribe », « Guerrier teuton », « Femme accroupie ». Mais ces figures ne trahissent aucune imitation et semblent plutôt échappées de quelque civilisation inconnue des archéologues, à la façon dont Henri Michaux détaillait les us et coutumes de tribus et ethnies imaginaires et plus vraies que nature.
De 1972 à 1978, l’artiste vit à Vence. La mélodie plastique s’épure, […] la gamme des premiers motifs se resserre, se limitant à la reprise d’un thème majeur, celui de l’union ou de la rencontre. Les formes s’accouplent, se dédoublent, s’articulent ou s’interpénètrent dans des volumes courbes lisses, laissant une impression de plénitude, de sérénité, d’ « oublieuse mémoire » selon le titre significatif d’une sculpture. En fin de compte, l’œuvre tend vers une sphère qui se referme sur une bouche d’ombre que l’on distingue à peine. L’aspect monumental de sculptures de dimensions pourtant modestes, qu’avait souligné la critique du « Monde » Geneviève Bréerette à la première exposition parisienne, gagne désormais en sobriété, comme si chaque pièce était un condensé de matière mythique. Faut-il y voir un effet de son retour en Grèce ? Certes, en s’établissant dans ce pays en 1980, l’artiste rejoint le foyer des grands mythes. Mais plutôt que de parler à ce propos d’influence hellénique, disons que l’artiste ne fait que suivre la pente naturelle où l’entraînait de toute façon son œuvre et que, à ce stade de maturité et sous ce nouveau ciel, elle trouve une confirmation de son dessein le plus profond et le concrétise en renouant peu à peu avec la figuration. Non seulement la leçon de Vence n’est pas oubliée mais elle lui permet de donner davantage de vigueur et de simplicité aux corps et, par-dessus tout, aux nombreux visages jumeaux qui envahissent son atelier et pour lesquels on pourrait forger le terme d’amphi-visages. Sinon, comment rendre compte de cette obstination à présenter le couple dans son unité, à donner un sentiment de tendresse et de gravité, tout en traversant chaque composition d’une entaille profonde ou d’une légère succession de volumes. Masques et bas-reliefs viennent enrichir ce thème central. Il y a là quelque chose qui remonte des profondeurs de la terre, une vision venue des temps premiers ou qui annonce les temps derniers – c’est tout comme. La tentative de cette jeune femme s’inscrit alors dans un courant de la sculpture contemporaine que représentent éminemment Henry Moore, Hans Arp et Barbara Hepworth, et dont l’intention est manifeste : suggérer la relation de l’art d’aujourd’hui avec celui des origines.
Critiques de la presse nationale grecque 1983-1995


Exposition personnelle à Pangrati, décembre 1990 :






Exposition personnelle à l’Athens Center Theater, mars 1995 :








Loiret 2011 –




